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Fonds Intendants
Origine |
Intendants (en Nouvelle-France)
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Dates extrêmes |
1626-1760 |
Description matérielle |
4,42 ml de documents textuels |
Cote |
ANQ-Q, E1 |
Lieu de conservation |
Bibliothèque et Archives nationales du Québec |
Langue |
français
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Biographie ou histoire |
En 1663, Louis XIV instaure en Nouvelle-France une structure administrative calquée sur le modèle qui prévaut dans les provinces
françaises. S'inspirant des parlements provinciaux, le Conseil souverain est établi comme cour souveraine de justice. Au gouverneur
général, il adjoint un intendant de " justice, police et finances " au pouvoir étendu. Aucun domaine de l'administration civile
ne lui échappe entièrement. Plus haut dignitaire civil de la colonie, il a juridiction sur les fonds publics, préside le Conseil
souverain et est juge souverain en matière civile. Il élabore et applique toute la réglementation relative à la police, au
commerce, aux prix, à la monnaie, à la milice et aux droits seigneuriaux. Son autorité s'affirme aussi sur plusieurs hauts
fonctionnaires comme le grand voyer, l'ingénieur du roi, les notaires et les arpenteurs royaux et le commissaire de la marine.
Lui échappent le culte, les représentations extérieures et les pouvoirs militaires.
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Restrictions d’accès |
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Restrictions d’utilisation |
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Instruments de recherche associés |
Inventaire des ordonnances des Intendants de la Nouvelle-France conservées aux Archives provinciales de Québec / Roy, Pierre-Georges.
- Beauceville, l'Éclaireur Limitée, 1919. 4 volumes.
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Présentation du contenu |
L'importance et l'étendue du mandat des intendants laissent entrevoir l'intérêt de leurs ordonnances qui touchent autant les
nominations comme notaires royaux, les prérogatives d'honneur, les travaux aux fortifications que les chicanes relatives aux
clôtures entre les terres des habitants.
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Cote |
ANQ-Q, E1, S1 |
Dates extrêmes |
1705-1760 |
Cote |
ANQ-Q, E1, S4 |
Dates extrêmes |
1667-1760 |
Description matérielle |
1689 documents textuels |
Biographie ou histoire |
Les exigences liées à la perception des droits seigneuriaux relevant de la Compagnie des Indes occidentales suscitent la production
d'un premier papier terrier en 1667-1668. A partir de 1674, tous les droits perçus par la Compagnie des Indes occidentales
sont transférés au Domaine d'Occident, lui-même un élément de la Ferme générale. En vertu d'un arrêt du Conseil du roi, l'intendant
Duchesneau fait alors dresser entre 1676 et 1678 un second papier terrier dont il ne reste que quelques éléments dispersés
à travers les greffes de notaires et les fonds d'archives seigneuriaux. En octobre 1719, François-Etienne Cugnet, qui vient
d'arriver à Québec, remplit les fonctions de directeur du Domaine d'Occident. Il assume ainsi la responsabilité de la perception
des droits de quint et de relief provenant de chaque mutation des propriétaires d'une seigneurie et des cens et rentes et
lods et ventes des censives relevant directement du roi et pour cela un papier terrier en ordre s'impose. À la même époque,
l'État cherche à accélérer la mise en valeur des terres et le portrait que permet de dresser un papier terrier fournit aux
autorités coloniales les moyens de connaître la situation réelle et d'intervenir par la suite. Le 24 décembre 1722, l'intendant
Michel Bégon ordonne la confection d'un troisième papier terrier s'étendant à tous les fiefs relevant directement du roi ainsi
qu'aux maisons, terres et héritages en roture situés en la Censive du roi. Il comportera quatre séries de documents dont la
valeur légale est encore reconnue.
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Présentation du contenu |
Les Papiers terriers de la Compagnie des Indes occidentales et du Domaine du roi comprennent en premier les copies des titres
de propriété des seigneurs connues sous le nom de Cahiers d'intendance; en second, les actes de foi et hommage et, troisièmement,
les aveux et dénombrements des seigneuries et les déclarations des censitaires du roi. Les registres relatifs à la perception
des droits du Domaine d'Occident entre 1750 et 1758 et le papier terrier de la Censive de Sa Majesté en la ville de Québec
et sa banlieue, fait en vertu de l'ordonnance de l'intendant Bigot du 8 octobre 1754, forment la quatrième série.
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Instruments de recherche associés |
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Cote |
ANQ-Q, E1, S4, SS3 |
Dates extrêmes |
1723-1760 |
Description matérielle |
359 documents textuels |
Présentation du contenu |
Dans le cadre du processus de confection du papier terrier, chaque seigneur doit produire un aveu et dénombrement présentant
sa seigneurie, sa localisation, ses dimensions, l'étendue et l'état de développement du domaine ainsi que les bâtiments et
moulins qui s'y trouvent; et pour chacune des censives, le nom du propriétaire, les dimensions, l'état de développement et
les redevances seigneuriales exigées. Près de 200 aveux et dénombrements seront produits entre 1723 et 1745, touchant presque
toutes les seigneuries canadiennes. Les déclarations des censitaires du roi touchent surtout la ville de Québec et, à un degré
moindre, Trois-rivières.
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Instruments de recherche associés |
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Cote |
ANQ-Q, E1, S 4, SS 3, P 2 |
Dates extrêmes |
15 février 1723 |
Instruments de recherche associés |
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