L’administration centrale des finances du royaume fut longtemps dirigée de manière collégiale, d’abord par les trésoriers
de France et les généraux des finances, respectivement en charge des finances « ordinaires » et « extraordinaires », puis
par les « contrôleurs généraux » et les « intendants des finances » dont se dégagea au XVIe siècle un « surintendant ». C’est
sous le règne de Louis XIV que cette administration collégiale disparut définitivement ; en 1665, le roi nomma un unique contrôleur
général des finances. La charge, d’abord occupée par Colbert, fut régulièrement pourvue jusqu’à la Révolution française. Le
contrôleur général avait des attributions étendues, mais, sauf quelques exceptions, son titulaire ne fut jamais secrétaire
d’Etat.
Au XVIIIe siècle, le contrôleur général avait sous son autorité plusieurs départements, eux-mêmes divisés en bureaux.
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